EXPATRIATION : Vivre 6 mois en Nouvelle-Calédonie

Le soleil, les plages, les cocotiers, le lagon,… poser ses valises quelques mois en Nouvelle-Calédonie résonnait comme un rêve pour nous et comme pour beaucoup de monde (bah oui, qui ne s’est jamais dit : ras le bol du froid, de la grisaille et de la pluie, JE VEUX DU SOLEIL !). Et pour cause, l’archipel Calédonien dispose de nombreuses qualités tant géographiques que climatiques, aux confins de l’Asie et de l’Océanie.

Située aux antipodes de la France et ayant 10 heures de décalage horaires par rapport à celle-ci, la Calédonie surprend par ses similitudes avec la Métropole. Mais ne nous y trompons pas, la Nouvelle-Calédonie, ne ressemble en rien à la France et s’y installer n’est pas si facile.

S’INSTALLER EN CALÉDONIE

Le niveau de vie sur le Caillou est globalement plus élevé qu’en Métropole. L’isolement du territoire, le marché local restreint, la protection tarifaire sur les produits importés et bien sûr les salaires élevés de la population Calédonienne sont les principaux responsables de la cherté de la vie.

EQUIPER SON LOGEMENT

Grâce à ma mission de travail, nous avons eu la chance de bénéficier d’un logement de fonction. Et croyez moi, c’est une réelle chance ! En effet, le prix des loyers sont ici comme tout reste, c’est à dire très élevés et les logements disponibles ne sont pas nombreux, surtout dans le Nord.

Vivant depuis avril 2017 avec le strict minimum sur le dos, nous avons débarqués sur la Grande Terre avec presque rien et l’appartement dans lequel nous avons emménagé, étant quasiment vide, nous a rapidement confronté au problème d’ameublement.

Ici, le choix de mobilier, d’outils et d’ustensiles est restreint et souvent de piètre qualité (fabrication d’origine asiatique…). Hors de question alors pour nous alors d’investir dans trop de superflu sachant que nous ne resterons que quelques mois. Matelas au sol, aucune décoration, presque aucuns meubles, ayant appris à vivre avec le stricte nécessaire, nous avons choisi de nous contenter de l’essentiel, l’important étant pour nous de se sentir bien chez nous, dans notre petit cocon.

Une grande table à manger pour inviter des amis, un banc et une desserte construits en palette par Rémi, un matelas confortable, un frigo bien rempli, une gazinière et un four pour se cuisiner de bons petits plats et hop le tour est joué, il en faut peu pour être heureux !

↠ SURVIVRE AUX DÉMARCHES ADMINISTRATIVES

En Calédonie, les gens sont « tropicalisés » (On a l’impression d’avoir froid dès qu’il fait moins de 25 degrés, si, si véridique !). Le rythme de vie est très cool voir (trop) lent. On se laisse bercer par le soleil et la chaleur ce qui n’est pas toujours simple pour réaliser des démarches administratives, d’autant plus qu’ici, tout fonctionne avec un cran de retard par rapport à la métropole.

Nous nous étions dit à notre arrivée en Calédonie que la solution de “facilité” pour ouvrir un compte en banque serait la Poste : autrement dit ici l’OPT – Office des Postes et Télécommunication. Coup de bol, l’OPT gère aussi comme son nom l’indique le réseau des télécommunication, l’occasion de faire une pierre deux coup et de souscrire aussi à un abonnement téléphonique.

Tout semblait pourtant simple, sauf que pour ouvrir un compte en banque, ouvrir une ligne Internet ou encore souscrire à un abonnement téléphonique, il faut prendre rendez-vous avec un conseiller. Impossible alors d’avoir tout, tout de suite ! Il faut attendre plusieurs jours pour avoir un rendez-vous aux horaires qui nous correspondent et qui correspondent aux heures de travail du conseiller…

Vous l’aurez compris, ici, il ne faut pas être pressé ! Pas si simple donc de disposer rapidement d’une solution de paiement, ni d’obtenir le fameux sésame aux 6 chiffres (Oui, en Calédo les numéros de téléphone n’ont que 6 chiffres !). Heureusement ici, il n’y a pas de frais de paiement avec les cartes bleues métropolitaines. OUF !

On aura tout de même réussi à ouvrir notre compte et à recevoir notre code et notre carte de paiement (Youhouuu ! après un mois d’attente !). Finalement on aura tiré un trait sur l’achat d’un forfait téléphonique avec option Internet et également sur Internet à la maison. On a choisi un forfait mobile rechargeable avec une carte prépayée et partagé la connexion Internet avec notre voisine (Heureusement la solidarité existe et nous avons eu la chance d’avoir des voisins ULTRA sympathiques).

Les démarches administratives n’ont donc pas été pour nous une partie de plaisir. Habitués à avoir tout assez rapidement (En Nouvelle-Zélande, nous avons tout fait en seulement 2 jours !) il est difficile au premier abord de se mettre au rythme du pays et à ses horaires. Mais pas de stress, le soleil brille tous les jours, le climat est chaud, ici, on prend le temps de vivre et quelque part, ÇA FAIT DU BIEN !

↠ INSCRIRE SON ENFANT À L’ÉCOLE

Et Bibi dans tout ça ? L’avantage en Calédonie, c’est bien sûr que le système éducatif est le même qu’en France. Nous avons donc pu inscrire Bibi à l’école, pour qu’il fasse sa première rentrée en CP.

Le seul hic, l’école dans l’hémisphère sud débute en février et se termine en décembre. Vous comprendrez donc qu’étant arrivés en juillet, Bibi a fait sa rentrée en plein milieu de l’année scolaire… Mais malgré une Grande Section pas terminée, due à notre départ en Nouvelle-Zélande en Avril, et un CP commencé avec 5 mois de retard, l’acclimatation s’est faite sans problème.

C’est dingue à cet âge-là les facilités que peuvent avoir les enfants à apprendre vite, même si leur environnement est bouleversé. Même si son intégration au sein d’une nouvelle école n’a pas été si simple au début  (nouveaux copains, nouveau rythme scolaire…), il a du point de vue de son apprentissage, appris à lire, écrire et compter comme un grand, ce qui est très encourageant pour la suite (Et maintenant que les bases sont acquises, il sera plus facile pour nous de poursuivre son enseignement à la maison, lors de notre voyage en Australie !)

↠ SE DÉPLACER SUR LE CAILLOU

Disposer d’un véhicule en Nouvelle-Calédonie est presque vital. Longue distance, paysage vallonnés, transports en communs limités, vous l’aurez compris, il est difficile de se déplacer rapidement sans disposer de son propre véhicule. Notre premier mois en Calédonie a été assez long, sans voiture et sans véhicule de disponible dans le nord, nous avons dû attendre nos premières vacances pour descendre à Nouméa et entamer des visites. C’est en effet là que se trouve le plus grand nombre de véhicule à vendre.  Il faut savoir que les véhicule vieillissent très mal sur le Caillou. Air salin, poussière de nickel, conduite sportive… les véhiculent ont tendance à s’user plus vite, d’autant plus que les gens roulent vite sur tout type de route. Ici, la population locale est friande de 4×4 et de gros Pick-Up. Trouver une voiture en bon état et à un prix abordable n’est donc pas une mince affaire.

Après avoir épluché les petites annonces, nous avons finalement opté pour un véhicule récent, de marque asiatique, plus facile pour avoir des pièces en cas de panne, et 4×4, plus adapté à certaines routes du pays. Une fois notre voiture en main, l’assurance souscrite et la carte grise à jour, être véhiculé nous a littéralement changé la vie !

↠ MANGER SANS SE RUINER ?

La vie insulaire dispose de nombreux avantages mais aussi de réels inconvénients notamment concernant la nourriture. A notre arrivé sur le Caillou, nous avons dû rapidement changer notre fusil d’épaule : même si nous avions jubilés à l’idée de retrouver du fromage, du vin et du pain comme en France, nous avons vite déchanté à la vue des prix exorbitants appliqués sur le territoire.

Pour ne pas se ruiner à chaque passage au supermarché, il faut (ici comme ailleurs) consommer local. L’avantage de vivre en brousse, c’est qu’on trouve facilement des fruits et légumes frais dans son verger (mangues, litchis, citrons, pommes lianes, papayes…), sur les petits marchés locaux ou à disposition sur le bord de la route (courges, chouchoutes, choux kanak, pastèques,… il y en a pour tous les goûts !). Pour ce qui est de la viande et du poisson, le mieux en Brousse c’est bien sûr de s’approvisionner directement auprès des chasseurs / pêcheurs du coin (cerf, porc, bétail et poisson frais sont à des prix très abordables !) qu’on peut trouver via le bouche à oreilles ou encore via diverses annonces ou groupes Facebook (Oui, Facebook est très très utilisé ici !).

Pour ce qui est du fromage et du vin, on admet que nous avons plus d’une fois craqués (et acheté un bon vieux reblochon à 1400 Frs, soit 12€ ! l’horreur !  Et du vin, pas toujours terrible…).

Concernant l’alcool, il faut savoir que sa vente est réglementée dans les supermarchés en Calédonie, “afin de prévenir les troubles à l’ordre public liés à la consommation abusive d’alcool”. Impossible donc d’acheter n’importe quel alcool (vin, bière, alcool fort…) à partir du vendredi après-midi et ce jusqu’au lundi, en supermarché. Plus d’une fois nous nous sommes alors fait avoir, nous retrouvant à devoir acheter une bouteille de vin, à la dernière minute, chez un caviste à des prix aberrants.

Et pour ce qui est du pain, à la vue du prix de la baguette, Rémi en est venu à le fabriquer lui-même (et à la main s’il vous plaît !). Pas besoin de boulangerie ou de machine à pain pour avoir un bon pain frais tous les jours. Notre petit plaisir au quotidien, pour petit et grands !

↠ EXPLORER LA NOUVELLE-CALÉDONIE

La Calédonie est un petit pays que l’on peut aisément visiter en voiture et qui se prête bien au Road-Trip. Très préservé, aux infrastructures touristiques limitées et malheureusement souvent désuètes, le meilleur moyen de visiter le pays sans se ruiner est l’hébergement en camping. Bon rapport qualité/prix, souvent situés en bord de mer, dans des paysages sublimes, les campings calédoniens sont rudimentaires et sans chichi, plus ou moins aménagés et entretenus.

L’achat d’une tente a alors été pour nous INDISPENSABLE (Oui, on allait tout de même pas se payer des nuits d’hôtel ou un bungalow tous les weekends et puis l’aventure, on aime ça !). De nombreuses aires de camping ou des accueils en tribu proposent leur terrain pour quelques Francs (compris généralement entre 500 Frs et 2500 Frs/nuit, par personne ou par tente).

Généralement il est possible de faire un feu près de sa tente, dans des emplacements prévus à cet effet. Très vite, nous avons alors pris le coup de main et nous avons adoré ces petits moments au coin du feu, réalisant brochettes, burgers, poisson en papillote ou encore petits plats mijotés dans notre marmite en fonte, au barbecue, directement sur le feu, comme les  kanaks ! Des weekends mémorables !

TOP 7 DE NOS CAMPINGS COUPS DE COEUR

  • Tiakan à Ponérihouen, pour sa belle cocoteraie et ses charmants petits farés
  • Kéjaon sur la route de Boat Pass, pour sa jolie baie et ses kayaks à disposition
  • Chambonnier près de Pouebo, sur la route de Hienghène, pour son joli terrain au bord de l’eau simple et verdoyant
  • Hukekep à Lifou, pour son accès direct sur la plage de Luengoni
  • Camping public de Bouraké, pour ses installations récentes et parfaitement entretenues
  • Loulou et Lélène à l’Île des Pins, pour sa plage privée et sa table d’hôte succulente
  • Camping public de la plage de Port-Bouquet, idéalement situé en bord de plage dans une baie très calme

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↠ NOUVELLE-CALÉDONIE : PARADIS DES KITE-SURFEURS ET DES VÉLIPLANCHISTES

En arrivant ici, Rémi avait pour objectif de se mettre très sérieusement au kitesurf (une nouvelle passion, pour une nouvelle vie !). Et pour cause, la Calédonie est un vrai paradis pour les sports de glisse aquatique. Les mordus de voile peuvent, grâce à des alizés réguliers, kiter toute l’année dans le lagon calédonien. Seul petit bémol (et qui n’est pas des moindre…) : les requins qui ne sont pas rares et qui malheureusement peuvent avoir la morsure facile…

Après avoir pris un cours à l’école Vakarm de Nouméa, Rémi a finalement acheté son matos pour pouvoir évoluer près de chez nous à Koumac. Malheureusement il a vite déchanté en voyant le décor côtier local et l’absence totale d’infrastructure dans cette discipline (école, magasins…). Effectivement, difficile, voire dangereux, de débuter et de progresser sans encadrement, ni coéquipier de glisse. Néanmoins, de très beaux spots se prêtent à la pratique du kite surf dans le grand Nord et Rémi aura pu apprécier, à quelques occasions, le combo : paysages pittoresques et orientation parfaite du vent.

TOP 5 DE SES MEILLEURS SPOTS DE KITE EN NOUVELLE-CALÉDONIE  

  • Nouméa et ses îlots : l’îlot goéland pour son lagon turquoise peu profond, sur des centaines de mètres et l’absence de végétation sur le banc de sable
  • Poé pour son vent Side Shore quasi permanent, pour débuter en toute sécurité
  • Plage de Ouano pour son côté très sauvage
  • Plage du camping Kéjaon pour son vent Side On Babord et son cadre idyllique
  • Plage de Poingam pour son vent Side On Tribord et son grand platier, peu profond à marée haute
UN NOUVEAU RYTHME DE VIE

La vie dans le pacifique est tout autre que dans l’hémisphère nord. Avec environs 345 jours de soleil par an et presque 6 fois moins de pluie qu’en France, (1700 mm/an contre 10000 mm) la Calédonie offre un climat exceptionnel. Les températures de l’air et de l’eau oscillent entre 21°C et 28°C, entre la saison fraîche et la saison chaude. Se baigner toute l’année est donc possible, mais attention au coup de soleil !

Le soleil se lève environs à 6h30 en juin et à 5h00 en Novembre (Alors quand il fait déjà 25 degrés à 6h00 du matin, on comprend mieux pourquoi notre horloge biologique est totalement décalée par rapport à la métropole !) Ici, la population se lève tôt et profite de la douceur du climat frais du matin. Pas d’inquiétudes, on se met rapidement au pli, on savoure les longues matinées ensoleillées et ça fait du bien !

Concernant les horaires de travail c’est pareil ! En Calédonie on débute tôt, pour finir tôt ! (Pour ma part, commencer à 7h30 pour terminer à 15h30 a été plutôt chouette !) Attention cependant aux magasins et supermarchés qui eux aussi ont tendances à fermer de bonne heure ! Difficile alors de faire un achat après 20h00, d’autant plus si on est vendredi soir ou le weekend.

↠ SE RENDRE EN NOUVELLE-CALÉDONIE

En plus d’avoir un niveau de vie élevé, Aircalin, compagnie aérienne du pays, dispose d’un quasi monopole des billets d’avions. Ici, pas de compagnie low-cost ! Pour se rendre sur le territoire, ou le quitter, les prix sont alors élevés, et ce toute l’année. Une vraie « prison » dorée ! Néanmoins, outre le tarif des billets, la Calédonie offre de nombreuses destinations dépaysantes à quelques centaines de kilomètres de chez elle : Nouvelle-Zélande, Australie, Fiji, Indonésie, Vanuatu, Polynésie,… de quoi faire rêver et occuper ses vacances sans allez trop loin.

 ↠ LE POINT ALERTE ÉCOLOGIE

D’ordinaires eco-friendly, prônant la consommation de nourriture sans artifices, ni additifs et le zéro-déchet, nous avons été sensibles aux problèmes écologiques de la Nouvelle-Calédonie. Le pays a en effet un train de retard par rapport à la France et ses voisines l’Australie et la Nouvelle-Zélande en ce qui concerne ce domaine. Grâce à son extraordinaire biodiversité, la Nouvelle-Calédonie est reconnue pour son patrimoine naturel d’exception. Il est alors important de sensibiliser les populations afin de préserver cet écosystème fragile.

Pourtant, le tri des déchets est encore trop peu développé et la population locale n’est pas suffisamment sensible à ce problème de taille (Eh hop ! Je balance sans complexe ma canette par la fenêtre de ma voiture !… Gloups)

Outre la pollution par les déchets, on trouve aussi la pollution de l’air, due en grande partie à la croissance des activités minières sur le territoire (A noté que la Calédonie est un des premiers producteurs mondiaux de production de nickel. Oui, ce fameux minerai que l’on trouve dans l’acier inoxydable, les avions ou encore les téléphones).

De plus, en brousse, les incendies criminels sont nombreux. Il n’est pas rare de voir fumer les arbres et les brousses, menacent de très près les habitations et d’inhaler quelques fumées en bord de route. En Calédonie, les feux sont monnaie courante et des centaines d’hectares de terrain partent régulièrement en fumées.

Si la Calédonie dispose d’un niveau de vie et d’un rythme bien à elle, on a l’impression de s’y sentir en permanence en vacances et ça, ça n’a pas de prix !

9 réflexions sur “EXPATRIATION : Vivre 6 mois en Nouvelle-Calédonie

    • Oui mais c’est le coût d’atterrir à La Tontouta qui fait exploser le prix du billet. Donc que ce soit Quantas, Air New Zealand ou Aircalin, les tarifs sont de toutes façons prohibitifs. Nous avons déménagé en Nouvelle-Zélande pour le plus grand plaisir de toute la famille, après 4 années en Nouvelle-Calédonie (dans le nord). De Wellington pour le prix d’un aller-retour sur la Calédonie, nous pouvons aller à Londres ou New York. Nous sommes très content de notre choix d’avoir quitté la Calédonie. Car certes il est facile de poster des images sur Facebook pour faire baver les amis. Après la qualité déplorable de l’école (ou les enfants se prennent des fessées fesses à l’air devant tout le monde pour punition exemplaire), cette violence lancinante et banalisée, ce « sens de l’accueil », bref et j’en passe beaucoup de choses, relativisent beaucoup cette définition du paradis.
      Excellent article au demeurant.

      J’aime

  1. Merci pour ce retour ,effectivement la vie est chère
    Mais maintenant que je vis sur ce magnifique caillou
    Depuis quelques années je me dis que si la vie n était pas aussi chère on serai envahi de monde …..
    Nous avons un train de vie qui n as rien d extraordinaire, mais une qualité de vie superieur à la métropole et à beaucoup d autres pays pour avoir voyagé également,
    Je suis entièrement d accord sur le faite que les démarches sont longues avec le temps on s adapte ,
    Nous vivons dans un monde où on veux tout et tout de suite ,nous sommes devenus trop gourmand !!!
    Cordialement
    Annie

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  2. Super sympa comme résumé. Du coup, hop, je pique une idée camping 🙂 et question indiscretemaiscomment faites vous pour immigrer en Australie ou NZ? Notre reve serait d’y vivre 6 mois mais ca semble impossible ! Des tuyaux ? Merci et bonne route 🙂

    Aimé par 1 personne

    • Merci Morgane 🙂 Malheureusement l’immigration en Australie et NZ est impossible sans visa de travail. Pour les moins de 30 ans, il existe de Working Holiday Visa, qui permet de voyager ET travailler pendant 1 ans sur le territoire, mais qui est incompatible avec un enfant. Nous avons donc tout simplement opté pour un visa touristique et profité de 3 mois de voyage dans les deux pays, à petit budget, oscillant entre vie en van et woofing pour être au plus près des populations locales.

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